Les Ecobuages

Afrique du Sud

 

 

Une mission de plusieurs mois...

En raison de la secheresse en Afrique Australe en 2015, les feux n'ont pas été aussi nombreux que les années précédentes. La réalisation des images sur les brulis répétés sera complétée en 2016.



Le Parc National Kruger en Afrique du Sud, grand comme la Corse est la proie aux flammes tous les ans en hiver entre mai et octobre.

 

Des milliers d’hectares sont brûlés chaque année par les gardes du Parc eux-mêmes prétextant que ces coutumes ancestrales perdurent depuis 12.000 ans en Afrique.

 

Les jeunes arbres périssent et repoussent en buissons aux pieds, les arbres de taille intermédiaire ont été éliminés. Persistent quelques grands arbres clairsemés et en voie d’extinction.

 

Les éléphants se rabattent sur les jeunes poussent puisqu’ils ne trouvent plus rien à manger et sont accuser de détruire le Parc alors que se sont les hommes qui font périr les arbres.

 

Au-delà des plantes, se sont d’innombrables petits mammifères, reptiles, batraciens et insectes qui meurent dans des souffrances atroces.

 

L’herbe annuelle dont les graines sont dans le sol repousse bien verte effectivement mais clairsemée et les herbes permanentes reconstruisent leurs tiges en été avec l’arrivée des pluies. Cependant une bonne partie de la terre arable est emportée par les violentes précipitations de printemps et l’érosion est considérable, appauvrissant à terme le sol du Parc National comme c’est le cas à l’extérieur sur les terres communales dévastées.

 

Il s’agit de partir sur le terrain étudier l’impact de ces écobuages volontaires durant toutes les périodes de l’année et filmer les ravages causés par ces feux, interviewer les responsables ainsi que les écologistes pour dénoncer ces actions et proposer des alternatives.

 

Les images seront ensuite diffusées sur le WEB et envoyées gratuitement à toutes les rédactions d’actualités télévisées dans le monde pour sensibiliser le grand public et faire pression sur les responsables politiques sud africains. Ces images pourront également servir à d’autre pays limitrophes qui pratiquent les mêmes erreurs.